Comme tout corps de métier qui se respecte, des militants et militantes viennent bénévolement apporter leur soutien mental et physique à des domaines d’activités dans le besoin

La prostitution en Suisse à plusieurs association derrière elle pour l’accompagner dans son développement. On notera que l’Aspasie est sans doute la plus populaire d’entre elle. Située à Genève, elle fait également des cours, enseignement nécessaire pour obtenir le sésame de travailleuse du sexe en Suisse. L’association Demi-Mondaine fraichement crée suite au Covid-19 de 2020 est venu également collaboré avec l’Aspasie pour aider les escort girls qui n’avaient pas d’institut dite faitière pour les défendre.

Nous ferons le tour également des autres associations de la Romandie et expliquerons leur implication au sein du monde de la prostitution.


Aspasie : association genevoise pour la défense des travailleuses du sexe

Crée en 1982, l’Aspasie voit le jour. Cette association en place depuis plus de 35 ans met en avant plusieurs compétences en défendant le droit des travailleurs et travailleuses du sexe à Genève.

Avant toute chose, les collaborateurs de l’Aspasie proposent un suivi individuel à toute personne dans le besoin de conseil. Les langues parlées par l’association sont diverses et peuvent ainsi être à l’écoute afin de répondre de la meilleure des façons à un problème. On parle d’accompagnement social, administratif et / ou juridique.

Le travail d’Aspasie continue des séances d’information quant à la santé au sein du domaine érotique tarifé en Suisse, l’association propose aussi des cours de français sur demande, des produits contraceptif tel que des préservatifs et du gel à tarifs préférentiels. Afin de bénéficier de cette offre, il suffira de devenir membre moyennant une petite cotisation annuel.

Une vingtaine de personne constitue cette équipe de passionnée prête à vous rencontrer pour tout complément d’information médicale ou psychologique qui pourrait accompagner l’activité de prostituée et d’escort girl à Genève. Leur dernier combat a été un succès quand il a fallu se faire entendre auprès de l’OSFP dirigé par Daniel koch qui était le Mr Covid-19 de la crise en terre helvétique. Au côté de l’Aspasie, Demi-Mondaine a également appuyé dans le même sens.



L'association Demi-Mondaine : prostitution Suisse

Crée en 2020 lors de la crise sanitaire du Coronavirus en Suisse, l’association Demi-Mondaine est venue épauler la légendaire association de Genève Aspasie dans ce combat qui opposait indépendantes et tenancier de salon contre une confédération castratrice qui avait injustement empêcher les escort girl de Suisse de continuer leur travail pendant près de 3 mois.

Sans avoir de réponse lors des prémices de la pandémie, il était légitime que les responsables à ^la tête des décisions sanitaires empêches les contacts trop rapproché pendant quelques semaines. La tension à monter d’un cran lorsque le 27 avril 2020 Alain Berset autorise le retour au travail des masseuses thérapeutique mais maintien l »interdiction pour les call girls, escort et courtisanes de notre petit pays au 26 cantons.

Regroupant des escort girls indépendantes, tenanciers de salon de massage érotiques, patronne d’institut de bien-être, maitresse en domination et annuaire érotique, le but de Demi-Mondaine était de pour faire valoir les droits de manière commune de manière juridique auprès des autorités compétentes avec comme étiquette la volonté de devenir l’association faitière de la prostitution en Suisse.

Le noyau dur est composé de 9 personnes partageant le même but ; défendre la prostitution contre toute attaque qu’il soit et préserver les droits de la travailleuse du sexe autant que nécessaire.

Un rassemblement s’est effectué dans un café avec des télévisions locale tél que Léman Bleu ou encore la RTS. Des interviews ont été données en exclusivité dans le sens de cette protection de l’activité érotique tarifé.

Le Coronavirus a entrainé des dizaines de domaine d’activités dans une crise financière proche et n’a pas laissé la prostitution s’en tirer facilement. Très rapidement après les interdictions, le cadre des travailleuses du sexe s’est dégradé jusqu’au point d’une précarité entrainant des agissements oubliées comme le retour à la rue.

Avec le travail acharné d’une poignée de tenanciers, une charte d’hygiène fut créée et proposer à l’OFSP afin d’autoriser les escort girls et prostitué de Genève de retourner travail dans la légalité et la sécurité tout en respectant les gestes barrière d’hygiène afin de protéger la population d’éventuelle contamination.



Grisélidis : prévention au sein de la prostitution en Suisse

Crée en 2007 et installée du coté de Fribourg, Grisélidis est une association de prévention et de santé dévouée aux professionnelles du sexe ainsi que des personnes toxicodépendantes.
Ecoute, soutien morale, ces personnes sont ici comme l’Aspasie prêtent à vous recevoir dans leur locaux pour toutes questions personnelles et administratives.

Ils reçoivent mais peuvent aussi se déplacer dans les appartements privées et/ou salon de massage, il suffit de prendre rendez-vous.

Chaque année, cette association rencontre plus de 2000 TDS. Accompagné par des sponsors tels que l’état de Fribourg, la Loterie Romande, l’office fédéral de la police et le Fond des invalides, Grisélidis fait référence à une écrivaine, peintre et prostituée Suisse qui fut dans les années 70 une figure de proue de la révolution des prostituées.

Dans sa communication, l’association au côté du réseau ProCoré lutte contre la traite des êtres humains et la reconnaissance des droits des personnes pratiquant le sexe tarifé en Suisse.  Niveau prévention, Grisélidis expliques les risques liés à la pratique du sexe avec des étrangers, propose un accompagnement sociale, juridiques en défendant notamment les droits fondamentaux.

Ces personnes de terrain aident énormément au bien-être des prostituées parcourant la Suisse. En manque de repère, sans connaissance des mœurs, la barrière de la langue complète le triptyque et entraine parfois des jeunes femmes dans une spirale de problème sans fin. Heureusement, ce genre d’association accompagne chaque jour des dizaines de femme à voir claire dans leur travail et dans leur projet de vie.



Fleur de pavé : l’association vaudoise

Crée en 1996, l’association Fleur de Pavé voit le jour du coté de Lausanne dans le magnifique canton de Vaud. Après une légalisation du travail du sexe tarifé en 1992, le besoin s’est fait ressentir d’aider les femmes en difficulté autour de Lausanne. Il n’est pas rare que les prostituées tombent dans la drogue pour diverses raisons et c’est ainsi que Fleur de Pavé se retrouva dans ces deux mondes étroitement lié : ces femmes particulièrement marginalisées finissent bien souvent par se prostituer pour des besoins évident financier car l’appel de la drogue est trop fort.

Fleur de Pavé propose une écoute, un soutien et des conseils aux travailleuses du sexe dans le canton vaudois. L’association fait également beaucoup de prévention sur les maladies sexuellement transmissibles ainsi que les risques émanant de la consommation de produit illicites et drogues en tout genre.

Leur mission ne s’arrête pas là, Fleur de Pavé facilite l’accès aux structures médicales, sociales et administratives. Ils reçoivent également dans leur bureau afin d’échanger autour des sujets que peuvent être soulevé dans le domaine de la prostitution. L’équipe est dynamique, attentives et passionnée par l’envie d’apporter à ces femmes de cultures différentes un équilibre et un réconfort mentale et psychologique. Tout comme l’Aspasie, c’est une vingtaine de personne qui se relayent et travail au corps à corps avec les prostituées dans le besoin autour de Lausanne.

Petit plus, ils proposent des dépistages gratuit dans la rue, il suffit de prendre rendez-vous et vous serez fixé sur les maladies telles que le VIH, l’hépatique B ou encore la Syphilis. Ne prenez aucun risque, restez couvert, surtout au sein du domaine de la prostitution. Le brassage sexuel favorise les maladies en fonction des pratiques sexuelles réalisées. EN 2020, par exemple, au vu de la crise sanitaire du Coronavirus, il est vivement recommandé d’éviter la position du missionnaire ainsi que la pratique du French Kiss étant donné la connaissance que nous avons du virus, tout contact avec les voies respiratoires est à proscrire jusqu’à nouvel ordre.




Pour conclure, les associations présentent en Suisse défendant la prostitution sont des mines d’or de conseils, de soutien et de bienveillance. Merci à ces personnes proche du corps médicale véhiculant des ondes positives et encourageantes quant à la pratique d’une activité qui, encore en 2020, est pointé du doigt quand une crise surgit.

La vérité est que les prostituées font du sexe pour vivre et se protègent beaucoup plus qu’on le croit contrairement aux femmes ne faisant pas de sexe tarifé. Il est important que cela change et que chacun prenne ses responsabilités pour un futur sain pour tous.